Monde autochtone, spiritualité païenne
Cœur de quêteur
29/03/2021
A l'approche d'un équinoxe d'automne, une rage de dent s'est déclenchée. Une douleur comme je n'en ai jamais eue. Au matin, le dentiste me fait une ordonnance, je ne suis pas arrivé à la pharmacie que la douleur disparait. Je prends quand même les médicaments de peur qu'elle revienne.
Un jour et une nuit tranquilles puis c'est le week-end de l'équinoxe. La douleur revient, elle dépasse l'effet des médocs. C'est moindre mais bon je morfle et me recroqueville, fichue douleur.
Un ami est là pour l'occasion. Il suit le sentier lui aussi, je l'écoute.
« Rage de dent... rage dedans, rage dehors »
Et bing !
Décrire sa douleur, la qualifier peut aider à décoder ce qui la provoque, dit-il.
Je sais qu'il a raison, c'est cartésien, tout est lié.
Les mots qui me viennent sont glacial et froid. Je la décris comme ça bien que n'ayant pas la sensation de froid. De fait, je zappe, ça ne correspond pas.
La douleur revient encore, flippant vu que je suis sous traitement.
Jusqu'au moment où je regarde à nouveau : glacial et froid toujours... et là, je vois clairement en moi ce qui y correspond.
Je sors de cette posture énergétique et la douleur diminue drastiquement dans la seconde, bingo !
Soulagé et méfiant, je ne m'emballe pas. En même temps je sais que j'ai touché quelque chose de profond. La douleur résiduelle est plus proche de la gêne qu'autre chose. La hutte s'en charge, elle disparaît totalement, j'arrête de prendre l'anti-douleur.
Quand le corps parle, l'univers parle.
A nous de savoir l'écouter.